Coronavirus : "Il y a une inquiétude très forte sur les réanimations", affirme Gabriel Attal
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, est l’invité des "4 Vérités", vendredi 9 octobre.
Détenue au Mali par des djihadistes, la Française Sophie Pétronin a été libérée, jeudi 8 octobre, ainsi que l’opposant politique Soumaïla Cissé et deux otages italiens. "Ce sont les autorités maliennes qui ont intégralement géré cette situation et cette libération", explique Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement et invité des "4 Vérités", vendredi 9 octobre.
Olivier Véran a annoncé de nouvelles restrictions concernant d’autres villes, comme Lyon (Rhône) ou Lille (Nord). Elles sont placées en état d’alerte maximale. "L’épidémie continue de progresser, elle progresse vite, très vite dans certains territoires, et c’est pour cela que dans certaines métropoles nous les avons placées en état d’alerte maximale", indique Gabriel Attal. Et d’ajouter : "L’épidémie circule moins vite qu’elle ne circulait au printemps dernier".
"Tout ce que nous faisons vise à empêcher un nouveau reconfinement"
"Au printemps dernier, un malade contaminait en moyenne trois personnes, aujourd’hui un malade contamine un peu plus d’une personne. Pourquoi ? Parce que les Français font des efforts, parce qu’ils se mobilisent, parce qu’ils portent le masque, qu’ils appliquent les gestes barrières. Il faut saluer la résilience des Français", précise Gabriel Attal. Deux départements, placés en état d’alerte, sont retombés dans le vert : la Nièvre et le Morbihan. "Il y a une inquiétude très forte sur les réanimations", concède toutefois Gabriel Attal.
L’idée d’un confinement ciblé, localisé est-elle totalement exclue à ce stade ? "Tout ce que nous faisons vise à empêcher un nouveau reconfinement. Ce n’est pas une option sur la table, parce qu’il a un impact très fort sur notre économie et sur la santé des Français", conclut Gabriel Attal.
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