Coronavirus : "Il ne faut pas croire qu'on ne sera épargné parce qu'on est en forme"
Depuis l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, la professeure Karine Lacombe, chef des maladies infectieuses, revient sur l’importance des mesures sanitaires à respecter face au Covid-19.
La crise sanitaire du Covid-19 continue de s’amplifier en France et le personnel médical est en première ligne face à l’épidémie. Un risque qui inquiète Karine Lacombe, chef des maladies infectieuses, à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. "Plus on va être en contact avec des patients à l’hôpital qui sont atteints du Covid-19, mais surtout en ville, car la majorité des soignants se contaminent en dehors de l’hôpital, plus le risque va être important", souligne Karine Lacombe. "D’autant qu’on ne sera pas assez efficace sur les mesures barrière, qui sont le port du masque pour les soignants à l’hôpital et puis bien sûr, pour les personnes en ville, le confinement."
"On peut être le vecteur de ce virus"
Le chef des maladies infectieuses a relevé l'importance du message adressé par ses confrères à l'éxécutif. "C’est extrêmement important, la lettre qui a été écrite et adressée au gouvernement par mes collègues pour appuyer le fait qu’il faut être absolument plus efficace sur le confinement. C’est à chacun de nous, citoyens, de mettre en place ces mesures et le confinement, c’est indispensable. […] Il ne faut pas croire que, parce qu’on est en forme, on va être épargné par le Covid-19. On peut être le vecteur de ce virus, auprès des plus fragiles, auprès du personnel soignant", conclut la professeure.
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