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Coronavirus : face à un début de polémique, le Puy du Fou limite à 5 000 le nombre de spectateurs

Les images de 12 000 spectateurs, portant tous un masque, répartis dans trois tribunes distinctes et séparées par des plaques de plexiglas avaient fait réagir, ces dernières heures, sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Près de 12 000 personnes ont assité à la célèbre Cinéscénie du Puy du Fou, vendredi 24 juillet.  (FRANCE3 / FRANCETV INFO)

Moins de spectateurs dans les tribunes. Dimanche 26 juillet, le Puy du Fou a annoncé qu'il allait limiter à 5 000 le nombre de spectateurs à sa célèbre Cinéscénie. Un début de polémique avait vu le jour ces dernières heures à cause d'images montrant la présence de 12 000 personnes en tribune en pleine épidémie de coronavirus.

"En concertation permanente avec l'Etat, le Puy du Fou a ouvert la Cinéscénie en trois tribunes dans le respect du protocole sanitaire visant à garantir la sécurité de ses spectateurs", peut-on lire sur le compte Twitter du parc à thème français. "Ce dispositif semble susciter des inquiétudes qui pourraient nuire à la sérénité de nos futurs spectateurs. En conséquence, la Cinéscénie n'accueillera pas plus de 5 000 spectateurs dès sa prochaine représentation."

En découvrant les 12 000 spectateurs, portant tous un masque, répartis dans trois tribunes distinctes et séparées par des plaques de plexiglas, certains internautes se sont notamment interrogés sur la légalité de ce spectacle en plein air. Les rassemblements de plus de 5 000 personnes restent interdits en France, à l'heure où la circulation du virus est en "nette augmentation", selon les mots du ministère de la Santé.

Réputé pour ses fresques historiques, le Puy du Fou, qui a accueilli plus de 2,3 millions de personnes en 2019, a vu, comme de nombreux parcs d'attraction, son début de saison tronqué par l'épidémie de coronavirus. Il a été autorisé à rouvrir ses portes le 11 juin dernier, date qui a elle-même fait l'objet d'une polémique. Le fondateur du parc, Philippe de Villiers, a rendu public un SMS d'Emmanuel Macron lui donnant son feu vert pour la réouverture, un geste perçu par certains comme une marque de favoritisme.

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