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Coronavirus : des médecins plaident pour le masque obligatoire en entreprise et en classe, "une question de cohérence"

Ils déplorent que les protocoles actuels "ne prennent pas suffisamment en compte" le risque de propagation du Covid-19 par aérosols en suspension dans l'air.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une salariée d'un groupe de communication porte un masque au bureau, le 21 juillet 2020, à Lille (Nord). (MAXPPP)

Il appelle à une "prise de conscience" urgente contre le Covid-19 avant la rentrée. Un collectif de médecins plaide, vendredi 14 août, pour rendre le port du masque obligatoire dans tous les lieux collectifs clos, y compris les bureaux et les salles de classes. "C'est une question de cohérence", estiment les signataires de cette tribune publiée par Libération.

Ces professionnels de santé déplorent que les protocoles de sécurité actuels pour les lieux de travail "ne prennent pas suffisamment en compte" le risque de propagation du Covid-19 par aérosols en suspension dans l'air. "Dans un commerce ou au travail, à La Poste ou en cours, (...) l'air circule de la même manière autour de nous, et s'il n'est pas souvent renouvelé, le virus se propage et s'accumule", écrivent notamment l'infectiologue Karine Lacombe et le président du syndicat de médecins libéraux UFMLS, Jérôme Marty.

On ne peut imposer le port de masque en extérieur dans certaines situations à risque marginal tout en le laissant optionnel dans des lieux clairement identifiés comme moteurs de cette épidémie.

Les signataires de la tribune

dans "Libération"

Selon le ministère de la santé, 49% des foyers de cas groupés enregistrés se situent "en milieu professionnel". Aussi, "il est urgent de rendre obligatoire le port du masque dans tous les espaces clos, dans tous les bureaux, dans toutes les salles de classe et amphithéâtres, et aussi d'encourager sans ambiguïté le télétravail, les cours à distance et la réorganisation de classes avec des effectifs moins nombreux, comme l'a décidé, par exemple, le gouvernement italien", réclament les signataires.

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