Coronavirus : confinement forcé au Zimbabwe
Une quarantaine de pays africains sont menacés par le coronavirus. Le Zimbabwe a fait le choix du confinement contraignant. La police intervient en force dans les rues.
Au premier jour du confinement national décrété par le gouvernement du Zimbabwe pour contenir l’épidémie de coronavirus, lundi 30 mars, les rues de Harare sont désertées ou presque. La police veille un peu partout et punit ceux qui enfreignent la loi. Les marchés sont fermés dans un pays africain pauvre. Les habitants s’interrogent sur ce confinement qui les prive de nourriture accessible et bon marché.
Exode à la campagne
Officiellement, le Zimbabwe ne compte qu’un mort et sept cas positifs au Covid-19. Les autorités s’inquiètent d’une catastrophe sanitaire et les services médicaux aussi. Ils manquent de tout dans les hôpitaux et une grève a commencé pour dénoncer ces lacunes. Dès l’annonce du confinement, de nombreux habitants ont quitté la capitale pour la campagne, convaincus qu’ils y seront mieux protégés.
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