En plein confinement, des traces de coronavirus avaient été retrouvées, fin avril, dans le circuit d'eau non-potable de Paris. Pour les collectivités locales, le traitement de l'eau, surtout de l'eau potable, est un réel enjeu pendant l'épidémie. Depuis le début de la crise sanitaire, l'usine de traitement de Joinville-le-Pont, dans le Val-de-Marne, continue d'alimenter un quart des besoins en eau potable de la capitale. L'eau, directement pompée dans la Marne, est analysée en permanence.Des bulles d'ozone pour tuer les virusMais pour être bien certain que cette eau est buvable, elle doit passer par différentes étapes de traitement. L'eau est d'abord décantée puis filtrée. Les germes et les virus sont ensuite attaqués par des bulles d'ozone. "Sur cette étape, on va pratiquement éliminer la totalité des bactéries et des virus. Le coronavirus comme d'autres", explique le directeur de l'usine de traitement. Pour être bien sûr, l'eau passera ensuite par d'autres étapes, comme un filtre à charbon ou des rayons ultraviolets.