Les convois de la liberté s’invitent dans la campagne présidentielle. A droite comme à gauche, les avis divergent. "Ça en intéresse certains, en inquiète d’autres, selon où ils se positionnent. Ce que les candidats regardent attentivement, c’est l’éventuelle agrégation des mécontentements. Premier signe de cette inquiétude de l’exécutif, Emmanuel Macron a appelé au plus grand calme", explique le journaliste politique Jean-Christophe Galeazzi, sur le plateau du 23h de franceinfo. François Bayrou estime-lui qu’il s’agit d’un mouvement de sécession d’une partie du pays.Un risque pour les votesLe mouvement divise les oppositions. Yannick Jadot a dit "oui" au droit de manifester mais pas à cette manifestation du samedi 12 février. Jean-Luc Mélenchon a dit "partager" les préoccupations sur le pouvoir d’achat tout en attendant de voir ce que le mouvement allait donner. Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron commence sa campagne avec des blindés dans la rue. "Ce mouvement s’inscrit dans le sillage des gilets jaunes, mais aussi du mouvement contre la réforme des retraites. Les symptômes d’une fatigue qui se fait sentir dans le pays. On peut craindre que certains décident de ne pas se rendre aux urnes", conclut Jean-Christophe Galeazzi