Après Paris, direction Bruxelles (Belgique). Beaucoup sont rentrés chez eux mais ils restent encore plusieurs centaines de véhicules à participer au "convoi de la liberté". "On ne lâche rien", clame un manifestant. Hier soir, le samedi 12 février, la soirée a été longue avec des manifestants présents jusqu’à minuit qui ont tenté de se rassembler sur les Champs-Élysées. Les forces de l’ordre les ont repoussés à coups de gaz lacrymogène. 97 personnes ont été interpellées et 513 personnes ont été verbalisées.En Belgique d’ici quelques heuresLes incidents et le recours au gaz lacrymogène des forces de l’ordre laissent un goût amer chez certains. "Pleins de gaz lacrymogène sont tombés sur nous. On n'a rien fait, on n'avait rien demandé. Encore un geste pas très sympa de la police", raconte un manifestant. Une majorité a décidé d’arrêter leur participation au convoi pour reprendre le travail ou à cause du coût de l’essence. D’autres ne veulent rien lâcher. Le convoi devrait arriver d’ici quelques heures en Belgique.