: Vidéo Une nuit dans un VTC, à la rencontre de ceux qui bravent l'interdit
Pendant le couvre-feu, Leïla continue de travailler. Brut a passé la nuit dans son VTC, à la rencontre de ces Français qui bravent l'interdit.
Brut a passé une nuit avec Leïla dans son VTC en période de couvre-feu. La première cliente s'appelle Samantha. "C'était un cas d'extrême urgence sentimentale", lance-t-elle. Pour d'autres, c'est le "besoin" de voir des amis qui s'impose ou encore de sortir. "On assume", lance une passagère avant d'ajouter : "Là, c'est parce que vraiment on craque, on avait vraiment envie de sortir."
"On a le sentiment qu'on n'a plus le droit de rien faire"
Si Leïla continue de travailler, elle assure que ce n'est actuellement pas rentable au niveau financier. "En temps de Covid, on va dire, on est à 700, 800 euros la semaine de chiffre d'affaires, tu retires 400 euros pour la location", explique-t-elle. Malgré un chiffre d'affaires plus bas, elle se considère comme n'étant "pas à plaindre". "J'ai pas de barrières en termes de déplacement (…) C'est vraiment cette bouffée d'oxygène que les gens n'ont pas, moi je l'ai", ajoute-t-elle. Durant la nuit où nous avons suivi Leïla, elle aura conduit de 22 heures à 4 heures du matin pour un chiffre d'affaires de 107 euros.
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