Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a affirmé dimanche 8 novembre dans l'émission "Questions politiques" sur franceinfo et France Inter que les mesures prises "ont permis d'avoir une forme de ralentissement de la progression de l'épidémie", de Covid-19. Cependant, "il est trop tôt pour juger de l'effet du confinement", a-t-il ajouté, indiquant que des données consolidées seraient publiées d'ici la fin de la semaine prochaine."L'épidémie continue de progresser"La fermeture des bars et restaurants dans les grandes métropoles et le couvre-feu "ont eu une forme d'efficacité, insuffisante encore une fois, mais on sent un frémissement épidémique avec une hausse qui pourrait être de 20% du nombre de cas la semaine dernière, contre des hausses qui étaient plus importantes avant", a expliqué Olivier Véran. Mais le ministre indique que "l'épidémie continue de progresser" et que ces mesures n'ont pas "suffi à enrayer l'épidémie".Olivier Véran a assuré que sans ces mesures, "l'épidémie aurait flambé plus vite, plus fort. Les conséquences sanitaires seraient encore plus dramatiques qu'elles le sont aujourd'hui". Le ministre de la Santé a rappelé quelques chiffres : "Plus de 9 000 morts déjà liés à cette deuxième vague et 4 400 patients en réanimation. Chaque jour, plus de 3 000 patients admis à l'hôpital, 20 000 hospitalisations la semaine dernière", a-t-il indiqué.Mais selon Olivier Véran, il est trop tôt pour juger de l'effet du confinement : "Nous aurons des données consolidées" d'ici "la fin de semaine", a-t-il assuré. Le ministre de la Santé indique que la situation dans les hôpitaux va se compliquer : "Il y aura de toute façon une augmentation des hospitalisations et des réanimations dans les prochains jours, puisque c'est le reflet de la situation épidémique d'avant le confinement", a-t-il conclu.