Toussaint : une journée particulière, entre surveillance renforcée et reconfinement
Trois jours après l'attentat survenu dans la basilique de Nice (Alpes-Maritimes), la Toussaint est placée sous haute surveillance dimanche 1er novembre. Autre élément de contexte particulier : le reconfinement, assoupli pour la journée.
Dimanche 1er novembre, la Toussaint est placée sous haute surveillance en raison de l'attentat survenu dans la basilique de Nice (Alpes-Maritimes) jeudi 29 octobre. À Rennes (Ille-et-Vilaine), plusieurs voitures militaires et des soldats sont placés devant l'église pour protéger les fidèles. Pour eux, il s'agit d'une célébration différente de celle des autres années, en raison du dispositif de sécurité. "En arrivant à l'église, de voir les militaires, ça nous rappelle la situation actuelle, c'est un pincement au cœur", témoigne un croyant.
"On ne peut pas oublier nos morts"
À Toulouse (Haute-Garonne), dans l'un des plus grands cimetières de la ville, l'heure est également au recueillement pour les habitants, heureux d'avoir pu faire le déplacement malgré le reconfinement. "C'est essentiel, un jour comme aujourd'hui, on ne peut pas oublier nos morts", confie une femme. Dès lundi 2 novembre, seuls les riverains situés à moins d'un kilomètre d'un cimetière pourront s'y rendre.
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