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Nouvelles mesures contre le Covid-19 : dans les hôpitaux, “ça va se faire dans la douleur”, selon l’infectiologue Karine Lacombe

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Nouvelles mesures contre le Covid-19 : dans les hôpitaux, “ça va se faire dans la douleur”, selon l’infectiologue Karine Lacombe
Nouvelles mesures contre le Covid-19 : dans les hôpitaux, “ça va se faire dans la douleur”, selon l’infectiologue Karine Lacombe Nouvelles mesures contre le Covid-19 : dans les hôpitaux, “ça va se faire dans la douleur”, selon l’infectiologue Karine Lacombe (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, était l’invitée du 20 Heures de France 2 pour réagir aux annonces du chef de l’État, mercredi 31 mars. 

L’annonce de nouvelles restrictions sanitaires, mais pas de reconfinement strict, par le chef de l’État, mercredi 31 mars, suffira-t-elle à contenir l’épidémie de Covid-19 qui se propage partout en France ? "On sait qu’on a encore une dizaine de jours, voire 15 jours, de latence avant de voir l’impact de ces mesures. On espère qu’elles seront suffisantes", réagit Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. "C’est vrai que l’étendre à toute la France, d’agir sur les écoles, en particulier les collèges et les lycées (...) pourrait permettre de freiner cet engorgement que l’on sentait venir pour les réanimations et services d’urgence, au détriment des patients hors Covid". 

10 000 lits en réanimation : est-ce faisable ? 

Sur la capacité de 10 000 lits en réanimation annoncée par Emmanuel Macron, Karine Lacombe attend de voir. "On a deux contraintes : des contraintes de personnels et de locaux. On ne peut pas compter sur les renforts d’autres régions, pour les régions les plus touchées (...) car toute la France est impactée. Il va falloir trouver ces ressources ailleurs", lance l’infectiologue. Selon elle, les autres patients vont en pâtir. "J’espère qu’on va pouvoir monter à ce capacitaire là, mais ça va forcément demander un fort taux de déprogrammation de chirurgie planifiée, donc ça va se faire dans la douleur, mais ça va se faire."

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