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"Le variant qui m'inquiète aujourd'hui, c'est le variant psychologique", clame Jordan Bardella

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Selon le vice-président du Rassemblement National, "un troisième confinement aura des conséquences psychologiques, sociales et non plus seulement économiques."

"Moi, le variant qui m'inquiète aujourd'hui, c'est le variant psychologique", a déclaré jeudi 28 janvier sur France Inter Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement National et député européen, en amont d'une nouvelle conférence de presse du gouvernement sur le Covid-19 ce jeudi soir.

"Un troisième confinement aura des conséquences psychologiques, sociales et non plus seulement économiques qui seraient catastrophiques sur l'intégralité de la population française", estime-t-il. Le représentant du RN s'appuie sur un sondage Ipsos publié par Le Parisien ce jeudi indiquant que "40% des étudiants sont dans un état d'anxiété majeure, qu'une entreprise sur deux pourrait avoir à mettre la clé sous la porte si on se dirige vers un troisième confinement. Et puis, d'une manière générale, il y a un climat de dépression et d'anxiété dans le pays qui va évidemment venir s'accélérer avec des suicides dont on parle malheureusement trop peu."

"Des preuves" de l'efficacité du couvre-feu à 18 heures

Pour faire face à ce variant psychologique, "territorialisons au maximum les mesures", prône Jordan Bardella. Pour lui, il n'y a "pas de raison qu'on applique la même recette dans les départements comme les Alpes-Maritimes où d'ailleurs le couvre-feu n'a eu absolument aucun impact. Nous l'avions dit il y a trois semaines : qu'on nous donne les preuves qui nous indiquent que le couvre-feu à 18 heures va avoir une efficacité !"

Pour le vice-président du Rassemblement National, le gouvernement applique "la technique du supplice chinois qui vise à différer un reconfinement dont tout le monde sait qu'il sera inévitable". D'après lui, dès la mise en place du couvre-feu de 18h, "tout le monde savait que cela consistait à préparer psychologiquement les Français à un reconfinement, il ne faut pas être naïf".

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