La police met fin à deux fêtes clandestines, à Paris et dans le Val-de-Marne
Cinq personnes ont été interpellées, dont trois organisateurs. Une enquête judiciaire est en cours.
La police a mis fin, samedi soir, à deux fêtes clandestines, l'une à Paris et l'autre à Orly (Val-de-Marne), malgré le couvre-feu, a annoncé la préfecture de police de Paris, dimanche 21 février. Chacune avait rassemblé une centaine de personnes.
"J'ai l'impression d’être en boîte de nuit, il n'y a pas de gestes barrières parmi la centaine de personnes présentes. Je suis le seul à porter le masque. La soirée est gratuite, il n'y a pas de prix d'entrée ni de consommations à la vente", raconte un journaliste de BFMTV présent à la fête parisienne, qui se tenait près du périphérique. Le rassemblement a été interrompu par la police vers 1h20, les fonctionnaires étant avertis de la présence de piétons sur le boulevard périphérique, près de la porte d'Auteuil.
Dix personnes interpellées
La préfecture de police a précisé que le matériel sono avait été saisi et cinq personnes, soupçonnées d'être les organisateurs, interpellées. Selon le parquet de Paris, ces cinq personnes ont été placées en garde à vue pour "mise en danger de la vie d'autrui, organisation de manifestation sur la voie publique non déclarée et de dégradations". Les investigations ont été confiées au commissariat du 17e arrondissement, a ajouté le parquet.
Dans le Val-de-Marne, la fête se tenait dans un stade d'Orly. Avertis, les policiers ont essuyé des jets de projectiles à leur arrivée, selon la préfecture de police, qui a fait état d'un policier blessé. La police a procédé à cinq interpellations, dont trois organisateurs, et verbalisé 59 personnes, a-t-on ajouté de même source. Le parquet de Créteil a précisé que cinq personnes avaient été placées en garde à vue pour "travail dissimulé".
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