En mars dernier, la France est mise à l'arrêt. Conséquence : le chômage explose (+24%), le PIB (produit intérieur brut) chute (-14%). Mais, à la sortie de l'été, l'économie française reprend des couleurs. Avec ce nouveau confinement, les chiffres vont à nouveau s'aggraver. Seront-ils, pour autant, aussi catastrophiques ? Pas si sûr. "Nous visons un ralentissement de l'activité moitié moindre qu'au printemps," a annoncé Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance.L'activité se poursuit dans certains secteursLe schéma n'est en effet pas le même. Certains secteurs sont autorisés à exercer, comme le BTP, l'agriculture et l'industrie. Et les protocoles sanitaires permettent à chacun de s'adapter. Les enfants continuent d'aller à l'école, ce qui permet à leurs parents de travailler plus sereinement. En revanche, la restauration, le tourisme et le monde du spectacle vont quant à eux subir cette deuxième vague de plein fouet. En tout, l'État va débourser 15 milliards d'euros pour soutenir l'économie en cette fin d'année.