À Antibes (Alpes-Maritimes), Samuel Freland, brasseur qui vient de rouvrir pour de la vente à emporter, après quatre mois de fermeture, est préoccupé par le confinement annoncé pour les deux prochains week-ends. "Le samedi, avec le marché, c'est beaucoup, sur une semaine, ça va faire 30 à 40% du chiffre d'affaires", déplore le restaurateur."Le samedi, un jour crucial"Dans un magasin de vêtements, le couvre-feu à 18 heures a déjà provoqué une chute de 50% du chiffre d'affaires. Ces nouvelles restrictions ne sont pas pour rassurer la gérante. "Le samedi est un jour crucial, les retombées économiques nous font très peur", s'inquiète Laurena Ammirati. À Nice (Alpes-Maritimes), Sacha Golan, barbier, va ouvrir le lundi à la place du samedi. Une mise sous cloche difficile pour les commerçants, car elle coïncide avec les vacances scolaires et les soldes d'hiver.