Covid-19 : "Il faut ouvrir la vaccination aux premiers de corvée", estime Stéphane Troussel (PS)
Stéphane Troussel, président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 19 mars.
Comment les habitants de la Seine-Saint-Denis accueillent-ils la mise en place d’un troisième confinement, annoncé par le Premier ministre jeudi 18 mars ? "Comme partout, il y a de la lassitude, de l’exaspération. […] Tout confinement, toute mesure de restrictions supplémentaires, c’est d’une certaine manière l’aveu d’un échec par rapport à la période précédente", estime Stéphane Troussel, président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 19 mars. "Dans les départements où l’épidémie fait rage, il faut adapter notre stratégie", précise-t-il.
"Il faut optimiser notre politique de vaccination"
C’est-à-dire ? "C’est le moment d’abaisser le seuil d’âge à partir duquel on peut se faire vacciner. Aujourd’hui il n’y a que les personnes de 50 à 64 ans qui ont des comorbidités qui peuvent avoir accès aux vaccins", avance Stéphane Troussel. Mais n’y a-t-il pas assez de vaccins ? "Il faut optimiser notre politique de vaccination", précise le président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis.
Faut-il viser des populations en particulier ? "Regardez ces professions qui ne peuvent pas faire du télétravail, les éboueurs, les caissières, les livreurs, les premiers de corvée, qui vont continuer, dans cette nouvelle période, d’aller travailler, de prendre les transports en commun, d’être dans des lieux fermés. Il faut aussi leur ouvrir la vaccination dès maintenant", indique Stéphane Troussel.
Les trains et les avions en direction de la Bretagne ou du Sud-Ouest affichaient complet, à la suite des annonces du Premier ministre. Existe-t-il un confinement à deux vitesses ? "C’est bien l’illustration que les situations sont différentes. Je n’ai pas 20 % de la population de Seine-Saint-Denis qui aurait la chance de pouvoir se confiner dans sa résidence secondaire", conclut le président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis.
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