"Moi je n’appelle pas cela un confinement, j’appelle cela une prison", confie un homme. Il est arrivé aux urgences avec 3,19 grammes d’alcool dans le sang. Depuis le premier confinement, les patients sont nombreux, 30% de plus que l’an dernier. "Il y a beaucoup de patients qui viennent de façon réactionnelle à tout ce que l’on vit et on se rend compte nous que cela retentit beaucoup sur la vie des gens en général, donc l’alcool, les idées suicidaires", indique Harmonie Dubois, infirmière.De nouvelles arrivées attendues pour NoëlGwenaël Genest n’avait jamais fréquenté d’hôpital psychiatrique. Il y a quelques jours, ce restaurateur a tenté de se suicider. Trop de dette et une nouvelle facture arrivée le matin-même de son passage à l'acte : 7 350 euros à payer alors que son restaurant est fermé. Victime de la crise économique, le restaurateur va sortir de l’hôpital psychiatrique après un séjour de 15 jours. À Noël, il rejoindra sa famille et ses enfants. Pour les fêtes, le service s’attend à de nouvelles arrivées.