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Confinement : "Le président doit donner de l’espoir", estime Renaud Muselier

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Confinement : "Le président doit donner de l’espoir", estime Renaud Muselier
Confinement : "Le président doit donner de l’espoir", estime Renaud Muselier Confinement : "Le président doit donner de l’espoir", estime Renaud Muselier (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 23 novembre, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, revient sur les enjeux qui attendent Emmanuel Macron concernant sa prise de parole mardi soir.

La prise de parole d’Emmanuel Macron, prévue mardi 24 novembre au soir, suscite encore beaucoup d’interrogations, dans un contexte où le moral des Français, toujours confinés, est "très mauvais, voire désastreux", selon Renaud Muselier. "Quand on confine, on ne nous donne jamais aucun espoir. Les décisions françaises sont difficilement acceptables, parce qu’on ne voit pas d’issue, il n’y a jamais aucune perspective", plaide le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) et président des Régions de France, invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 23 novembre.

"Il faut sortir du tunnel"

Renaud Muselier attend donc des perspectives concernant la gestion à venir de l’épidémie de Covid-19 en France. "Le président de la République doit donner de l’espoir, nous expliquer pourquoi on peut fonctionner comme cela et qui va pouvoir retourner vers une vie qui va nous permettre de sauver les fêtes de Noël", affirme-t-il. S’il estime qu’ouvrir les commerces est "indispensable", le président de la région PACA envisage aussi une réouverture au cas par cas des restaurants, "au moins tous les midis""Il faut avoir une vie sociale, sinon il y a une déprime. Il faut sortir du tunnel", explique-t-il.

Interrogé sur la colère des commerçants, Renaud Muselier évoque "un phénomène terrible". "Il y a tous ces gens qui veulent travailler, qui sont aujourd’hui en perfusion financière à la suite du premier confinement et qui n’ont aucune perspective. Les décisions paraissent injustes, et quand vous avez une injustice sans explications, vous avez naturellement une révolte", souligne le président des Régions de France.

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