Confinement : "Nous payons notre incapacité à fournir des masques", estime Louis Aliot, député RN
Pour le député du Rassemblement national, la France est touchée par une crise sanitaire "parce que nous ne sommes pas en capacité ni de produire ni de commander en temps et en heure des masques et toutes les protections qui vont avec".
Le déconfinement à partir du 11 mai "tient à une chose : masques, protection et dépistage", estime Louis Aliot, député du Rassemblement national, sur franceinfo mercredi 15 avril. "Nous payons notre incapacité à fournir des masques, d’abord aux corps de santé et ensuite à l’ensemble de la population", ajoute-t-il.
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"La pénurie mondiale, elle n’est pas tombée du jour au lendemain. Si on écoute Madame Buzyn, on savait à partir de fin janvier qu’il y allait avoir un gros souci de pandémie, notamment en Europe. Donc, il aurait fallu le prévoir à ce moment-là", regrette Louis Aliot.
Un manque d’anticipation de notre part
Pour le député du Rassemblement national, "on se retrouve aujourd’hui, la soi-disant sixième puissance mondiale, touchés par une crise sanitaire dans un premier temps et économique maintenant parce que nous ne sommes pas en capacité ni de produire ni de commander en temps et en heure des masques et toutes les protections qui vont avec". Si l’on compare la France aux autres pays européens, notamment l’Allemagne, "nous sommes très très très loin, c’est donc un manque d’anticipation de notre part et c’est donc bien de la responsabilité de notre gouvernement", affirme Louis Aliot.
Sur le dépistage, le député RN est "pour un dépistage au maximum et général". D’abord, dans les hôpitaux et pour tous ceux qui présentent des symptômes. Puis si possible, par ville, par quartier. "Profitons du déconfinement pour le faire massivement", explique Louis Aliot. Il affirme aussi qu'il faudra également dépister "les enseignants et peut-être aussi les élèves si l’on veut rouvrir les écoles."
Louis Alliot réclame enfin plus de transparence du gouvernement : "Ce que l’on demande, c’est de savoir pratiquement au jour le jour quel est l’état de notre stock de tests et de masques."
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