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Chute des Bourses mondiales : "Angoissant", "krach"... Les gestionnaires d'actifs et les particuliers inquiets

Le coronavirus fait vaciller les places financières mondiales. De New York à Tokyo et Paris, les bourses du monde entier ont dévissé lundi 9 mars. L'inquiétude pointe donc dans les sociétés de gestion de fortune, et même chez les particuliers.

Article rédigé par franceinfo - Winny Claret, édité par Théo Hetsch
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La Bourse de Paris s'est écroulée de 8,39% lundi 9 mars, sa pire séance depuis 2008. (ERIC PIERMONT / AFP)

Assiste-t-on à un nouveau krack boursier, provoqué par l'épidémie de coronavirus ? En tout cas, les places financières ont subi de lourdes chutes lundi 9 mars. La Bourse de Paris s'est écroulée de 8,39%, sa pire séance depuis 2008.

Ces résultats commencent à inquiéter certains particuliers détenteurs de portefeuilles d'actions ou même d'assurances-vie. C'est le cas de Sophie, une Parisienne qui possède une assurance-vie et un plan d'épargne salariale. Elle a suivi la chute des places financières toute la journée : "New York, Paris, etc... On l'a entendu depuis ce matin. C'est interpellant, angoissant car on n'a pas la main là-dessus et que ces économies, chez des gens qui ont des revenus moyens, ce sont les économies de quasiment toute une vie", s'alarme la Parisienne.

Des portefeuilles d'actions allégés de certains actifs risqués

Dans les bureaux de la société Montségur Finance, dans le 8e arrondissement de Paris, où l'on gère les portefeuilles d'entreprises et de clients fortunés, il n'y a que des lignes rouges sur les écrans. Mais selon le directeur général François Chaulet, la réaction des marchés au coronavirus a été anticipée, "notamment en allégeant un certain nombre d'actifs risqués que nous pouvions avoir, des actions européennes, américaines mais aussi japonaises", détaille le chef d'entreprise.

Pour autant, le patron n'est pas totalement serein. Cela fait deux semaines que sa société n'a plus rien acheté sur les marchés : "On peut parler d'un krack au vu de l'ampleur des baisses constatées aujourd'hui...", déplore-t-il. Comme beaucoup, il espère donc que l'épidémie sera vite enrayée et que l'activité économique rebondisse de plus belle, dès cet été.

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