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AstraZeneca : "Il fallait des dizaines de millions de personnes" vaccinées pour observer "des effets secondaires extrêmement rares", estime Karine Lacombe

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Covid-19 : "Quand on a eu une première injection d'AstraZeneca et qu'on a moins de 65 ans, on devrait être vacciné avec une deuxième injection de Pfizer", affirme l'infectiologue Karine Lacombe
Covid-19 : "Quand on a eu une première injection d'AstraZeneca et qu'on a moins de 65 ans, on devrait être vacciné avec une deuxième injection de Pfizer", affirme l'infectiologue Karine Lacombe Covid-19 : "Quand on a eu une première injection d'AstraZeneca et qu'on a moins de 65 ans, on devrait être vacciné avec une deuxième injection de Pfizer", affirme l'infectiologue Karine Lacombe
Article rédigé par franceinfo
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L'infectiologue était l'invitée, jeudi 8 avril, de "Votre Instant Politique" sur franceinfo. Elle est notamment revenue sur la politique vaccinale française et les débats autour des rares effets secondaires graves liés au vaccin du laboratoire AstraZeneca.

"Avec une épidémie comme la Covid-19, les connaissances scientifiques évoluent tout le temps et ça peut donner ce sentiment d'avoir des avis contradictoires tout le temps", a affirmé, jeudi 8 avril, sur le plateau de "Votre Instant Politique" sur franceinfo, l'infectiologue Karine Lacombe, cheffe du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris.

"Sur la vaccination, on a appris en même temps que tout le monde, c'est-à-dire qu'il y a un an on connaissait juste le virus, mais pas le vaccin. On ne savait même pas si, un an plus tard, on aurait des vaccins", a renchéri la spécialiste, qui souligne par ailleurs "un énorme effort de développement et de recherche scientifique pour avoir, moins d'un an plus tard, des vaccins performants avec une grande efficacité"

Concernant le vaccin AstraZeneca, dont l'Agence européenne des médicaments a reconnu qu'il pouvait être lié à des rares cas de caillots sanguins, l'infectiologue a rappelé que le produit avait été testé sur des dizaines de milliers de personnes pendant les essais cliniques. Les cas de thromboses graves ne sont en effet apparues qu'après la mise sur le marché du vaccin, à partir du moment où des millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin. "Il fallait avoir cet observatoire de dizaines de millions de personnes pour voir ces effets secondaires extrêmement rares", a-t-elle estimé.

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