Après l’annonce du plus grand plan de licenciement de son histoire, Airbus a précisé, jeudi 2 juillet, les sites concernés en France.
Le chiffre est tombé, 4 248 postes supprimés en France. C’est un coup de massue pour les salariés d’Airbus. À Nantes (Loire-Atlantique), 480 postes sont sur la sellette. 2 500 salariés travaillent sur ce site. Un poste sur cinq serait touché selon les syndicats. "Pour Nantes, c’est 20% de l’effectif. Un chiffre très important trop important. C’est très brutal, car les mesures sociales qui vont devoir être mises en place pour ce plan vont devoir l’être dans un temps très limité", regrette Xavier Daheron, délégué syndical CFE-CGC.
Une onde de choc
Le site de Toulouse-Blagnac (Haute-Garonne) est le plus touché. "Airbus est depuis longtemps le premier employeur de la métropolitaine toulousaine avec plus de 25 000 salariés. L’annonce de la suppression de 3 500 postes a donc provoqué une onde de choc à travers toute la ville car derrière Airbus, il y a des centaines d’entreprises des centaines et des dizaines de milliers d’emplois", explique le journaliste Fréderic Fraisse.
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