1er mai : sans muguet, les fleuristes sinistrés
Les 14 000 fleuristes français estiment leurs pertes à plus de 350 millions d’euros depuis le début de l’épidémie de coronavirus.
Difficile d’obtenir ne serait-ce qu’un brin de muguet en ce 1er mai confiné : c’est la pénurie de bonheur. Les fleuristes ont le droit de vendre uniquement sur commande, et les stocks se sont écoulés très rapidement. Seuls ceux qui ont anticipé peuvent acheter quelques clochettes. "Vous êtes vraiment notre rayon de soleil", dit une cliente à sa fleuriste. "C’est gentil, ça nous remonte le moral, parce que c’est vraiment une journée difficile pour nous", répond cette dernière.
"Des commandes réduites"
La fleuriste parisienne Mathilde Leblanc, n’a pu acheter qu’un tiers des quantités habituelles auprès de son fournisseur. "On n’en a pas eu assez, et tous les fleuristes qui ont ouvert ont eu des commandes réduites, ou pas du tout. Moi j’ai de la chance d’en avoir eu, mais tout le monde n’en a pas eu", explique-t-elle. Avec des ventes incertaines jusqu’à la dernière minute, des producteurs ont préféré ne pas tout ramasser.
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