La circulation du virus "en train de s'accélérer"
Roselyne Bachelot a estimé vendredi que la circulation du virus de la grippe H1N1 "est en train de s'accélérer"Roselyne Bachelot a estimé vendredi que la circulation du virus de la grippe H1N1 "est en train de s'accélérer"
"Depuis la semaine dernière nous constatons que la circulation du virus est en train de s'accélérer. Les chiffres de l'Institut de veille sanitaire sont à ce sujet tout à fait parlants et le fait que l'on a fermé un collège signe bien cette accélération", a-t-elle déclaré sur France2.
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Interrogée sur le nombre de "nouveaux cas" constatés cette semaine, la ministre de la Santé a fait état de 6.000 cas "effectivement constatés de grippe" et de 25.000 cas "de syndromes de type grippal". "Donc là, on est dans une phase d'accélération", a-t-elle dit.
La ministre a estimé "très difficile" a évaluer le moment où la France connaîtra un "premier pic" de grippe H1N1 : "Ce que nous attendons c'est qu'avec la rentrée des classes et la rentrée sur les lieux de travail on pourrait avoir un premier pic épidémique fin septembre début octobre, mais très probablement la pandémie évoluera par vagues".
"Nous recevons les premiers vaccins de différents laboratoires, mais la question qui est posée c'est évidemment celle des autorisations de mise sur le marché. Il n'est pas question de commencer à vacciner sans que les procédures de sécurité soient complètement terminées", a-t-elle dit. "Les laboratoires nous disent (...) que les procédures pourraient nous permettre de commencer la vaccination fin octobre", a-t-elle ajouté.
Mme Bachelot a enjoint les personnes qui se font vacciner contre la grippe saisonnière à le faire également cette année. "Il faut en particulier que les personnes plus âgées qui ont l'habitude de se faire vacciner contre la grippe sachent que le vaccin contre la grippe A H1N1 ne les protègera pas de la grippe saisonnière. Il faut donc (...) qu'elles se fassent vacciner, disons début octobre, puis par la suite elles se feront vacciner contre la grippe H1N1", a-t-elle dit.
A propos des fermeture de classes, elle a souligné que "les décisions sont prises au cas par cas en regardant la typologie des établissements. Il ne s'agit jamais d'une fermeture systématique".
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