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L'Assurance maladie va supprimer jusqu'à 1 700 postes d'ici à 2027, sous conditions

La suppression de ces 1 700 postes se fera sous réserve de "gains de productivité" et avec une "clause de revoyure" dans deux ans.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'entrée d'un bâtiment de l'assurance maladie, le 7 juin 2023, à Paris. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Cure d'amaigrissement en vue. Le conseil d'administration de l'Assurance maladie a donné, lundi 26 juin, son feu vert à une nouvelle convention avec l'Etat prévoyant jusqu'à 1 700 suppressions de postes d'ici à 2027, sous réserve de "gains de productivité" et avec une "clause de revoyure" dans deux ans. La plus grande caisse de Sécurité sociale, avec 82 000 agents en CDI, va réduire ses effectifs d'environ 2% d'ici fin 2027.

Confirmé par trois membres du conseil d'administration, cet objectif chiffré ne figure pas dans la nouvelle convention d'objectif et de gestion, dont l'AFP a obtenue copie. Ce document précise que les "réductions d'effectifs" cibleront spécifiquement la "liquidation de prestations" et la "gestion des droits", grâce à des "gains de productivité" liés à l'informatisation des feuilles de soins, factures et autres formulaires.

Une réduction "très progressive"

A l'inverse, un "renforcement" des moyens humains est promis dans d'autres domaines, dont "l'accès aux droits et aux soins", la "lutte contre la fraude" ou encore les "programmes de prévention". Le texte a été approuvé avec les voix du patronat et des usagers (malades chroniques, handicapés), et grâce à l'abstention des mutuelles et de la CFDT, tandis que les autres syndicats ont voté contre, a détaillé dans un communiqué le président (CFDT) du conseil d'administration de l'Assurance maladie, Fabrice Gombert.

L'adoption de cet accord était bloquée depuis plusieurs semaines par le sujet des suppressions de postes, finalement désamorcé par l'ajout d'une "clause de revoyure" programmée "dans le courant du premier semestre 2025". Au passage, la réduction d'effectif a été rendue "très progressive", avec seulement 5% puis 10% des 1 700 suppressions les deux premières années, soit environ 250 d'ici fin 2024.

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