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Inauguration, le 2 mai à Seysses, de L'Oasis, premier lieu en France pour des enfants en fin de vie et leurs familles

Cette maison de la Croix-Rouge consacrée aux enfants en phase terminale a été inaugurée par la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot.Elle peut accueillir, pour des séjours allant de plusieurs semaines à plusieurs mois, des jeunes de moins de 18 ans. Chaque année, 2.000 enfants de moins de 18 ans sont concernés.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Un enfant dans les locaux de la maison de fin de vie pour enfants, L'Oasis, le 2 mai 2011 à Seysses près de Toulouse. (AFP/ERIC CABANIS)

Cette maison de la Croix-Rouge consacrée aux enfants en phase terminale a été inaugurée par la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot.

Elle peut accueillir, pour des séjours allant de plusieurs semaines à plusieurs mois, des jeunes de moins de 18 ans. Chaque année, 2.000 enfants de moins de 18 ans sont concernés.

Cette "maison de répit" est "une alternative à l'hospitalisation", a expliqué son responsable coordinateur, Christophe Carpentier, qui a ouvert L'Oasis en décembre dernier. L'Oasis a également été créée par Agnès Suc, médecin au CHU de Toulouse, qui faisaient partie de l'équipe mobile de soins palliatifs pédiatriques de Midi-Pyrénées Enfant-Do, une association dédiée à l'accompagnement à domicile d'enfants en fin de vie.

La maison, dotée de quatre chambres et d'une "suite familiale" au milieu d'un parc arboré de 12 hectares, est destinée aux enfants atteints de cancers, de maladies neuro-biologiques ou orphelines, qui "n'ont plus rien à faire à l'hôpital", parce que leur état est désespéré, et dont le domicile n'est pas adapté pour les recevoir, a indiqué M.Carpentier.

Très peu médicalisée, elle permet cependant de traiter la douleur ou de suivre l'évolution de la maladie, avec une équipe paramédicale et psychosociale à la disposition des familles.

Outre les chambres, la petite maison comporte une salle de jeu et de lecture, un salon, une cuisine et une salle à manger. Et, outre le confort de l'enfant, elle assure "le repos de la famille, parce qu'il est difficile de vivre avec un enfant risquant de mourir à tout moment", note Christophe Carpentier. Elle pourra accueillir chaque année 40 à 60 enfants avec leurs proches.

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