Des alertes sont lancées par les professionnels de santé qui craignent un risque imminent de rupture de soin face au manque de personnel dans les hôpitaux. Les urgences font face à de multiples fermetures partielles ou totales partout en France.
Les fermetures totales ou partielles d’hôpitaux continuent, jeudi 26 mai, comme dans les CHU de Bordeaux (Gironde) ou Poitiers (Vienne) et dans des hôpitaux de proximité. L’association des petites villes de France s’en alarme, pour Sarlat (Dordogne), Jonzac (Charente-Maritime), Guingamp (Côtes-d'Armor) et à Chinon (Indre-et-Loire) les urgences sont fermées jusqu’à nouvel ordre. "Selon Samu-Urgences de France, il y a 120 hôpitaux qui vont devoir limiter leur activité d’ici l’été. C’est quand même un établissement sur cinq. Et à la prise de congé s’ajoutent les démissions, les arrêts de travail, les difficultés à recruter. Bref, il y a beaucoup de soignants qui manquent à l’appel", selon la journaliste Jihane Benzina.
De nouvelles mesures d’ici cet été
"Cette désaffection tombe au mauvais moment parce qu’on a un système de santé qui est épuisé qui est confronté à une file d’attente de patients qui ont vu leurs soins retardés avec la crise sanitaire", explique la journaliste. La profession dénonce un risque imminent de rupture de soin. C’est le défi qui attend la nouvelle ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, qui promet de nouvelles mesures d’ici l’été.
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