SAMU : le bon exemple toulousain
Le SAMU a été au cœur de nombreuses critiques suite à la mort de Naomi Musenga, décédée alors que son appel n'avait pas été pris au sérieux. À Toulouse (Haute-Garonne), l'organisation locale fait figure d'exemple en matière de résultats.
À 19 heures ce mercredi 23 mai, la famille de Naomi Musenga, décédée après que son appel au SAMU n'a pas été pris au sérieux, sera reçue à l'hôpital de Strasbourg (Bas-Rhin) pour être mise au courant de l'enquête administrative menée depuis la mort de la jeune femme. Le SAMU de Toulouse (Haute-Garonne) est souvent cité en exemple et peut servir de modèle pour le reste des services de l'Hexagone. 500 000 appels arrivent chaque année au SAMU 31. Les assistants de régulation qui décrochent sont d'anciens ambulanciers, ou aides-soignants. Spécialement formés, ils ont chaque mois deux jours de formation continue.
Le service réécoute les appels afin d'améliorer ses réponses
Les médecins sont situés dans la même salle, en vis-à-vis. Toute l'actualité est suivie en temps réel. Dans une matinée, une cinquantaine d'appels peuvent arriver. Délai moyen pour décrocher : 20 secondes. 98% des dossiers sont pris en charge en moins d'une minute. Tout est enregistré et une fois par mois, le service réécoute certaines bandes afin d'améliorer ses réponses. Quand une intervention est déclenchée, une équipe part en deux minutes et sur le toit, deux hélicoptères sont toujours prêts à décoller.
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