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Hôpitaux : "On est dans une tension inédite parce qu’on manque de médecins", alerte Franck Devulder

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Hôpitaux : "On est dans une tension inédite parce qu’on manque de médecin", alerte Franck Devulder
Hôpitaux : "On est dans une tension inédite parce qu’on manque de médecin", alerte Franck Devulder Hôpitaux : "On est dans une tension inédite parce qu’on manque de médecin", alerte Franck Devulder (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

En duplex dans le 23h de Franceinfo jeudi 19 mai, Franck Devulder, gastro-entérologue et président de la confédération des syndicats médicaux français, fait le point sur la situation difficile dans laquelle se retrouvent les hôpitaux en France.

Les urgences de plusieurs hôpitaux en France se retrouvent dans une situation très difficile. En duplex dans le 23h de Franceinfo jeudi 19 mai, Franck Devulder, gastro-entérologue et président de la confédération des syndicats médicaux français, explique que le risque de rupture d’accès aux soins "est réel. L’ensemble des professionnels de santé, l’ensemble des acteurs de santé s’en inquiète, s’en préoccupe parce qu’on est dans une situation inédite. On est dans une situation où on est à six semaines de la période estivale dont on sait, comme d’ailleurs la période de toute fin d’année, que c’est une période habituellement en tension. Et on est déjà en tension aujourd’hui donc on a un été à venir qui nous inquiète beaucoup sur la prise en charge de nos concitoyens", souligne-t-il.

"On est dans une tension inédite parce qu’on manque de médecins"

Franck Devulder évoque aussi le Ségur de la Santé qui, selon lui, "n’a pas atteint les objectifs requis". Il a "déversé des milliards absolument nécessaires sur l’hôpital public afin d’améliorer une politique salariale et on voit que ça ne suffit pas. On est dans une tension inédite parce qu’on manque de médecins. Ce manque de médecins est à porter au crédit, mais on n’est pas là pour en faire le procès, des politiques publiques qui depuis 30 ou 40 ans ont vu diminuer, via le numerus clausus, le nombre de médecins formés", explique-t-il.

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