Hôpital : les internes en grève demandent de meilleures conditions de travail
Les internes en médecine sont en grève à Paris. Ils dénoncent une charge de travail bien trop grande avec la pandémie. Ces futurs médecins demandent à ce que la loi soit respectée, c'est à dire que leur temps de travail ne dépasse pas les 48 heures hebdomadaires.
Devant l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, les internes en médecine sont en grève pour 48 heures. Ils crient leur détresse et se disent épuisés par les cadences infernales. A leur tête, Gaétan Casanova, 32 ans, est interne en réanimation. "Derrière ce combat sur le respect du temps de travail, c'est les patients, les patients que l'on tue par les erreurs médicales par l'épuisement, mais c'est également des familles qui sont détruites définitivement, endeuillées", explique-t-il.
L'hôpital public en danger
On dénombre six suicides parmi les internes depuis le début de l'année. Une mère endeuillée est présente dans le cortège : sa fille s'est suicidée en 2019. Gaétan Casanova, président de l'Intersyndicale Nationale des Internes, a décidé d'alerter les politiques. Pour lui, l'hôpital public est en danger. En première ligne pendant la crise du Covid, les étudiants réclament quant à eux la prise en compte de leur temps de travail. Conscients qu'ils sont la force vive de l'hôpital public, les internes comptent bien maintenir la pression sur le gouvernement.
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