C’est une opération séduction à l’hôpital de Roubaix (Nord), samedi 28 janvier. Pour recruter, chaque service y a mis du sien, rivalisant d’idées pour attirer le personnel : vidéos, visites ou exercices de simulation. Par exemple, le service gériatrie montre des exercices de rééducation à un étudiant infirmier. "C’est grave intéressant parce que derrière le prospectus, on n'a pas toujours l’aspect de la maladie", confie Yassine Haajab, étudiant infirmer en dernière année.De meilleures conditions de travail à la cléAu service chirurgie, aussi, on avance ses arguments en situation en espérant susciter des vocations. Pour ceux déjà formés, l’entretien se fait directement via des job datings. "Il faut qu’on se bouge, il faut qu’on aille chercher les futurs collègues, il faut qu’on leur donne envie de nous rejoindre", déclare Guillaume Couvreur, DRH du CHU de Roubaix. Avoir plus de personnel signifie de meilleures conditions de travail pour tous, la première étape d’une sortie de crise.