Hôpital : face à la crise des urgences, la crainte d'un été meurtrier
Alors qu'Emmanuel Macron était en déplacement à Cherbourg (Manche), mardi 31 mai, pour rencontrer des soignants, Agnès Ribon-Hibon, cheffe du service des Urgences/SMUR de Pontoise, est sur le plateau de franceinfo pour évoquer la crise qui touche les urgences.
Invitée du 23h de franceinfo, Agnès Ribon-Hibon, cheffe du service des Urgences de Pontoise, explique que le maintien des services d'urgence est vital pour l'accès aux soins. À ses yeux, la priorité est de "garder les soignants qu'il nous reste, ne pas les décourager". Elle attend "un message très fort pour la population", à qui elle demande d'appeler avant de se rendre aux urgences pour éviter qu'elles ne s'emplissent inutilement.
"On n'a jamais été aussi inquiets"
La cheffe de service estime que "les solutions, elles sont déjà écrites, le constat, il est déjà fait". Sur la question de l'attractivité du métier, elle pointe "un problème de considération. Il y a un problème d'argent, en particulier la nuit et le weekend. C'est une vraie pénibilité". Elle juge par ailleurs que l'hypothèse d'un été meurtrier existe. "On n'a jamais été aussi inquiets", explique-t-elle, considérant que la période du Covid a montré que des solutions efficaces existaient.
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