Consultations privées à l’hôpital public : "Sur l’année 2022, on a eu une progression forte de 15%", reconnaît le directeur général de l'AP-HP

Nicolas Revel précise tout de même que dans "98%" des cas, la prise en charge se fait "dans un cadre public et sans reste à charge".
Article rédigé par franceinfo
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Un gynécologue reçoit une patiente à l'hôpital de Bron, près de Lyon, lors d'une consultation. (Photo d'illustration). (MAXIME JEGAT / MAXPPP)

"C'est vrai que sur l’année 2022, on a eu une progression forte de 15%" des consultations privées à l'hôpital public, reconnaît le directeur général de l'AP-HP, Nicolas Revel, sur franceinfo mardi 23 avril. Les médecins ont en effet la possibilité de pratiquer des consultations ou des actes à titre privé ou libéral sur 20% de leur temps, soit deux demi-journées par semaine, une règle qui existe dans "tous les hôpitaux publics", rappelle-t-il.

"C'est 5% de nos médecins et 2% des actes et consultations", donc à l'AP-HP dans "98%" des cas, la prise en charge se fait "normalement dans un cadre public et sans reste à charge". Ces consultations sont encadrées par des "règles déontologiques" et "lorsqu'on reçoit un patient, on doit forcément lui laisser le choix" entre le libéral et le public.

"Il peut y avoir des abus" concède le patron de l'AP-HP, "mais ça concerne très peu" de médecins. Ils ont identifié "une dizaine" de praticiens, dont "on a le sentiment que l'activité libérale est tellement forte, que le respect de la règle des deux demi-journées pourrait être à vérifier".

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