Cet article date de plus de cinq ans.

Amiens : après plus de trois mois de mobilisation, les grévistes mettent fin à leur campement devant l'hôpital psychiatrique Pinel

Les grévistes avaient installé un campement devant l'établissement pour protester contre le manque de moyens.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des banderoles de grévistes devant l'hôpital Philippe-Pinel à Amiens (Somme), le 24 août 2018.  (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Depuis plus de trois mois, le personnel gréviste de l'hôpital psychiatrique Philippe-Pinel d'Amiens (Somme) a installé un campement devant l'établissement protester contre le manque de moyens. Cette mobilisation a a pris fin mercredi 31 octobre, a annoncé le collectif "Pinel en lutte" sur les réseaux sociaux.

"Après 109 nuits de mépris et d'indifférence des instances vis-à-vis de notre camp et de l'engagement surhumain qui en découle nous avons, nous aussi, pris la décision de prendre le virage ambulatoire. Le camp s'arrête aujourd'hui et notre virage ambulatoire s'annonce déjà pour très vite", peut-on lire sur le compte Facebook du collectif.

"Défendre les soins et l'humanité en psychiatrie"

Une journée de mobilisation est ainsi prévue samedi par des salariés mobilisés pour "défendre les soins et l'humanité en psychiatrie". Le 10 octobre, une quinzaine de membres du personnel gréviste s'étaient enchaînés aux grilles de l'agence régionale de santé (ARS) à Amiens pour demander des moyens supplémentaires.

Le personnel mobilisé de l'établissement, qui emploie 940 personnes, demande notamment la création de 60 postes de soignants dans les services d'hospitalisation. Ils réclament aussi la réouverture de deux unités de soins et l'effacement de la dette, qui s'élève à 12 millions d'euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.