Cet article date de plus de dix ans.
Hôpital sans-frontière : découverte de l’hôpital de Cerdagne
Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min
France 3
Au milieu des Pyrénées, sur le plateau de Cerdagne, l’hôpital franco-espagnol reçoit les patients des deux pays.
David et Carmen ont accueilli leur premier enfant, Lia. "Les infirmières sont françaises et elles sont très bien", explique Carmen, la jeune maman. "Le médecin est espagnol, on le connaissait avant et tout s'est très bien passé", raconte David, jeune papa. Un étage plus bas à l'accueil pour d'autres adultes, c'est un peu plus compliqué, légèrement désorientés devant cette borne qui leur propose pourtant un choix simple entre la carte de sécurité sociale espagnole et la carte vitale française. Mais cet hôpital transfrontalier, les 30 000 montagnards de la région l'attendaient depuis longtemps. "Nous étions sur Perpignan et on allait à l'hôpital de Perpignan. A 100 kilomètres, et là de chez nous on est à 10 kilomètres, c'est beaucoup mieux", explique une patiente au micro de France 3.
Les médecins qui ont choisi de se marier pour le meilleur
Au comptoir le bilinguisme est obligatoire. "J'avais travaillé en France, je parle un petit peu le français, après j'ai travaillé dans l'administration puis le tourisme", explique Pilar Roca Palao, réceptionniste de l'hôpital. "J'ai les bases de l'école, il faut plus des bases sur le médical, ça vient petit à petit, on essaye de se comprendre", explique Anne-Sophie Margaill, infirmière.
A la pharmacie de l'hôpital, c'est le nom international des molécules qui est utilisé. Aux urgences, une vue imprenable sur la montagne et des médecins qui ont choisi de se marier pour le meilleur. "Dans la recherche, il y a une certaine controverse sur le nombre d'échographies ou d'analyses de toxoplasmose qu'il faut faire. En France, on fait une toxoplasmose en plus, en Catalogne, on fait une échographie en plus. Alors à l'hôpital de Cerdagne, toute les femmes ont une écho et une toxo en plus", explique Enric Subirats, médecin espagnol.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.