Hôpital : le travail effectué la nuit, le dimanche et les jours fériés sera mieux indemnisé au 1er janvier
Deux textes ont été publiés en ce sens samedi 23 décembre au Journal officiel. L'indemnité forfaitaire pour le travail effectué les dimanches, les jours fériés ainsi que les gardes de nuit pour une partie du personnel hospitalier sera revalorisée au 1er janvier.
"Dans le prolongement de l'accord relatif à la fonction publique hospitalière dans le cadre du 'Ségur de la santé'", l'indemnisation du travail de nuit sera ainsi majorée de 25%, selon un décret. "L'indemnité forfaitaire pour travail des dimanches et jours fériés" passera pour sa part de 44,89 euros à 60 euros, au 1er janvier, selon un arrêté. Agnès Firmin Le Bodo, ministre de la Santé par intérim après la démission cette semaine d'Aurélien Rousseau, a salué sur le réseau social X "des mesures d'attractivité inédites".
Le 31 août, le gouvernement avait annoncé un total de plus d'un milliard d'euros de revalorisations pour les soignants, en faveur notamment du travail de nuit et le dimanche, une réponse au milieu hospitalier, et en particulier aux urgences, en crise permanente depuis plusieurs années. Pour fidéliser les personnels paramédicaux, "on va majorer de 25% la rémunération pour les aides-soignantes, les infirmières", avait expliqué la Première ministre Elisabeth Borne. Pour les membres du personnel non médical, le gouvernement prévoyait une hausse de 20% pour l'indemnité de travail du dimanche.
De moins en moins de lits disponibles
La publication de ces revalorisations intervient quelques jours après un nouveau bilan de la direction statistique des ministères sociaux (Drees), publié mercredi, qui établit que plus de 6 700 lits d'hospitalisation complète ont été fermés en 2022. La pénurie de personnel explique en partie, selon la Drees, cette baisse des capacités d'accueil, quasi constante depuis le début des années 2000, selon les données de l'Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.