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Vidéo Elle se bat pour que son fils atteint d'autisme sévère soit pris en charge

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VIDEO. Elle se bat pour que son fils atteint d'autisme sévère soit pris en charge
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Adam a 6 ans et est atteint d'autisme sévère. Chaque jour, sa mère Sihem doit gérer sa violence contre lui-même mais aussi contre les autres, en attendant de lui trouver une place dans un institut médico-éducatif. Leur quotidien, c'est ça.

Adam est atteint d'autisme sévère. Quand il angoisse, il se frappe violemment. "Il se tape quand il veut quelque chose et qu'il n'arrive pas à se faire comprendre. Il va se taper quand il a mal, mais il expliquera pas où il a mal fait. Il peut se taper par frustration. Il peut se taper parce que je vais mettre un pull qu'il n'aime pas et que je vais pas vouloir l'enlever, ou parce que je vais me lâcher les cheveux", explique Sihem, la mère d'Adam. Adam se tape depuis qu'il a trois ans et depuis, c'est une violence quotidienne qu'il s'inflige. "La journée qui se passe bien, c'est 5 fois", commente sa mère. Malgré sa vigilance, Sihem ne peut pas toujours éviter les excès de violence comme le montrent les marques sur son corps et sur le corps de son fils. "Avant, c'était se taper un petit peu la tête contre le sol, maintenant, c'est des gros coups de poing et il s'en prend à nous, chose qu'il ne faisait pas avant", explique-t-elle.

Des parents dans la détresse

Aujourd'hui, Sihem aimerait que son fils soit pris en charge rapidement, craignant que ce comportement violent ne s'installe de façon pérenne. Adam a ainsi besoin d'être sociabilisé, de rencontrer d'autres personnes tout en étant encadré. Pour ce faire, les parents d'Adam attendent d'avoir un Institut médico-éducatif (IME). En France, 1 enfant sur 100 naît avec un trouble du spectre autistique. Et selon Faireface.fr, il manquerait entre 30 000 et 47 000 places en établissements et services médico-social pour que chaque enfant handicapé ait une solution adaptée à leurs besoins. "Je comprends pas pourquoi on laisse des parents comme ça dans la détresse“, déplore Sihem.

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