Les règles qui entourent les essais thérapeutiques
Chaque année, des milliers de personnes sont volontaires pour être cobayes lors d'essais cliniques. Une pratique très encadrée par l'ANSM.
L'accident survenu lors d'un essai thérapeutique à Rennes (Ille-et-Vilaine) rappelle que ces essais ne sont pas sans risque. En ce moment, un millier de tests sont en cours en France. Leur but : mettre au point un nouveau médicament avant sa commercialisation.
"On va commencer par de toutes petites doses - 1/550e de la dose qui fait quelque chose chez l'animal - pour voir petit à petit s'il y a une toxicité chez l'homme", explique à France 3 le professeur Jean-François Bergmann, chef du département de médecine interne de l'hôpital Lariboisière.
Les accidents sont rares
Un essai se divise en trois parties : d'abord évaluer la tolérance chez un volontaire sain, puis tester l'efficacité et la posologie du médicament sur un malade, et enfin analyser les effets indésirables et les interactions médicamenteuses.
Ces tests sont autorisés et supervisés par l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament). Peuvent y participer les volontaires majeurs et en bonne santé. Ils doivent signer un contrat stipulant qu’ils sont conscients des risques encourus. Une indemnisation plafonnée à 4 500 euros par an est prévue, en plus d'une assurance. Les accidents sont cependant rarissimes.
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