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Biotrial reconnaît avoir suspendu un deuxième essai clinique après l'hospitalisation d'un volontaire

Le laboratoire affirme que les effets secondaires qui se sont déclarés chez ce volontaire sont "relativement fréquents au cours des essais cliniques".

Article rédigé par franceinfo
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L'entrée du bâtiment du laboratoire Biotrial à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 16 janvier 2016. (LOIC VENANCE / AFP)

Le laboratoire Biotrial de Rennes (Ille-et-Vilaine) a reconnu, mercredi 12 octobre, avoir suspendu un deuxième essai clinique après l'hospitalisation d'un volontaire en février. Ce participant "a présenté des signes cliniques conduisant Biotrial à l’adresser à l’hôpital", lors d'un essai thérapeutique pour un antiagrégant fabriqué par le laboratoire suisse Actélion, a précisé le centre d'essais dans un communiqué cité par Le Monde.

"Un phénomène relativement fréquent"

Un mois plus tôt, Biotrial avait suspendu l'essai clinique d'une molécule du laboratoire portugais Bial, après la mort d'un volontaire. Quatre autres participants ont subi des lésions cérébrales après avoir pris ce médicament, censé soulager la douleur et l'anxiété.

Biotrial réfute toutefois la thèse d'un "accident" pouvant expliquer l'hospitalisation de ce volontaire en février. "La survenue chez des volontaires de symptômes de la vie courante tels que maux de tête, vertige, nausée, etc. est un phénomène relativement fréquent au cours des essais cliniques, assure le laboratoire. Le 18 février 2016, Biotrial a [toutefois] mis en œuvre le nouveau dispositif souhaité par le ministère de la santé à savoir la suspension immédiate de l’essai et l’information dans les trois heures de toutes les autorités."

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