Épidémie de mpox : faut-il s'inquiéter du premier cas du virus détecté en Europe ?
Deux ans après l'épidémie mondiale, le mpox, autrefois appelé variole du singe, frappe à nouveau en Afrique, avec une nouvelle souche plus dangereuse. Le virus est responsable d'éruptions cutanées accompagnées de fièvre. Il est possible d'être contaminé après un contact direct avec un animal infecté ou avec un objet contaminé. Entre humains, il suffit d'un contact physique prolongé, comme un rapport sexuel ou une projection de gouttelettes respiratoires.
La France a placé son système de santé en état de vigilance maximale
Le taux de mortalité du nouveau variant étant estimé à 3,6 %, l'Organisation mondiale de la santé alerte les gouvernements du monde entier. "Le risque de propagation en Afrique est partout dans le monde est très inquiétant", affirme le directeur général de l'OMS, qui appelle à une réponse internationale pour stopper l'épidémie. En Europe, un premier cas a été détecté en Suède, jeudi 15 août et l'Union européenne redoute l'apparition de nouveaux cas.
Pour l'heure, aucun médicament ne permet de guérir la maladie, seul un antiviral en cours d'évaluation permet de soulager les symptômes pour les formes graves. Selon les autorités sanitaires, la vaccination est la manière la plus efficace pour limiter l'épidémie. La France a placé son système de santé en état de vigilance maximale, vendredi 16 août.
Parmi Nos sources :
Ministère de la Santé
Organisation mondiale de la santé (OMS)
Institut Pasteur
Liste non exhaustive.
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