C'est une équipe de 30 soignants et 3 vétérinaires qui veillent sur les animaux de la ménagerie du jardin des plantes. Parmi eux, Dylan, un jeune vétérinaire qui exerce depuis 3 ans au muséum et qui a introduit de la phytothérapie dans sa pratique. Pour préparer certains remèdes, il se rend à deux pas de la ménagerie, dans le Jardin Ecologique du Museum, où il peut trouver de nombreuses espèces médicinales comme la bardane, une racine qui aide à soigner les problèmes de peau et de foie ou encore l’aubépine, pour les problèmes cardiaques et la relaxation. Pour préparer sa bardane, il rince la racine à l’eau puis il la coupe sans la peler pour conserver tous les principes actifs de la plante. Puis il la fait macérer dans de l'huile d'olive pendant 3 semaines pour en faire des baumes. Le reste de la racine est mélangé à de l’alcool pour préparer une teinture mère administrée par voie orale. Dylan administre son remède à une première patiente : Nénette, une femelle orang-outan de 50 ans, qui est enrhumée. Il lui prépare une boule à base de croquettes et de banane pour mieux lui faire passer le traitement. Elle suivra ainsi une cure pendant 3 semaines.Le deuxième patient de la journée s’appelle Boss, c’est un mâle Ara : une espèce de perroquets. L'oiseau manifeste depuis quelques temps des signes d’arthrose. Il a du mal à grimper et à bouger. Pour prendre son traitement, Boss a droit à un bout de madeleine, une friandise qu’il apprécie.Les gouttes de bardane viennent en complément d’un médicament allopathique qu’il prend pour le cœur. Les traitements de phytothérapie sont assez proches d’une espèce à l’autre mais le vétérinaire doit surtout adapter la dose au poids et au métabolisme de l’animal.