Paris : une carte interactive permet désormais de connaître le niveau de pollution de l'air heure par heure
Le système a été présenté, mardi, par la mairie de Paris. Il est mis à jour toutes les heures grâce à des véhicules qui sillonnent les rues de la capitale.
La date de son lancement n'a pas été choisie au hasard. Elle coïncide avec la journée mondiale de la qualité de l'air, qui a lieu mercredi 18 septembre. La mairie de Paris a annoncé la mise en ligne sur son site internet d'une cartographie qui permet de connaître le niveau de pollution de l'air quotidiennement. Actualisée toutes les heures, elle mesure les niveaux de dioxyde d'azote (NO2), d'ozone (O3) et de particules fines (PM10 et PM2,5).
Nous faisons le choix de la transparence, de l'innovation et de l'action concrète pour limiter les sources de pollution.
Célia Blauel, adjointe à la maire
de Paris chargée de la Transition écologiqueen conférence de presse
Les données présentées en ligne sont obtenues grâce aux relevés effectués par Airparif et au système Pollutrack. Ce dernier, lancé il y a près de deux ans par Airparif, PlanetWatch24, Enedis et la Fondation du souffle, s'appuie sur quelque 400 véhicules munis de capteurs de pollution, en circulation dans les rues de la capitale, y compris la nuit et le week-end. Il s'agit de 300 véhicules d'Enedis et de 100 VTC de l'opérateur Marcel.
Un comptage toutes les cinq secondes
"A raison d'un comptage toutes les secondes et de cinq mesures moyennes transmises chaque minute par véhicule, plus de 60 millions de données ont été compilées en un peu plus de deux ans", rapporte Le Monde. A terme, les mesures faites par les mini-stations Bloomberg installées dans 50 établissements scolaires parisiens pourront également servir à l'élaboration de ces cartes en ligne.
"C'est une très bonne chose de montrer ce qui se passe", se réjouit auprès de l'AFP le délégué général de l'association Respire, convaincu que "plus il y aura de l'information, plus les gens seront informées et plus ils agiront" pour l'environnement. Mais il souhaiterait aller encore plus loin, en prenant en compte "les particules ultra-fines PM1 et PM0.1" qui "ne sont elles pas mesurées, parce qu'il n'y a pas de réglementation."
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