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Protection de l'enfance : en Gironde, un centre d’accueil accompagne les jeunes parents

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24 % des Français disent avoir subi des maltraitances graves dans leur enfance. En Gironde, une Maison de la Parentalité tente de prévenir les violences en accompagnant les jeunes parents dans leur nouveau rôle.
Protection de l'enfance : en Gironde, un centre d’accueil accompagne les jeunes parents 24 % des Français disent avoir subi des maltraitances graves dans leur enfance. En Gironde, une Maison de la Parentalité tente de prévenir les violences en accompagnant les jeunes parents dans leur nouveau rôle. (France 2)
Article rédigé par France 2 - M.Subra-Gomez, G.Allanic, E.Korenfeld
France Télévisions
24 % des Français disent avoir subi des maltraitances graves dans leur enfance. En Gironde, une Maison de la Parentalité tente de prévenir les violences en accompagnant les jeunes parents dans leur nouveau rôle.

Malgré la quiétude apparente des lieux, ce sont bien des urgences qui arrivent ici. Des familles pour qui la naissance d’un enfant a bouleversé un quotidien déjà précaire. Au sein de la Maison de la Parentalité de Talence (Gironde), un bébé de quatre mois vit avec sa mère, âgée de 15 ans. La jeune fille est suivie par une infirmière pour apprendre les bons gestes, comme changer une couche. "Qu’ils soient majeurs ou mineurs, il faut les aider à prendre soin d’eux pour ensuite prendre soin de leurs enfants", explique Élodie Lamarque, une infirmière. Depuis un an, Issam vit dans ce centre avec son fils. Aujourd’hui, ils sont complices, mais le jeune homme de 20 ans a dû tout apprendre de son rôle de père.

Une augmentation des accueils 

Sur décision d’un juge ou proposition d’une assistante sociale, des enfants sont logés avec leurs parents dans cette Maison de la Parentalité pour quelques mois. Une nouvelle famille sera bientôt accueillie. Elle sera autonome, mais sous la surveillance de l’équipe pour détecter de possibles signes de malveillance. Depuis 2020, les services de la protection de l’enfance en Gironde ont pris en charge 30 % d’enfants supplémentaires. "L’idée est toujours de garder un ou deux studios de libre pour pouvoir justement accueillir en urgence", précise Franck Bottin, le directeur du centre départemental de l'enfance et de la famille.

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