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Vidéo Le quotidien de Santana, conductrice de bus scolaire

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Il n’y a pas que les élèves qui ont fait leur rentrée. Santana est conductrice de bus scolaire. Elle emmène les enfants, matin et soir, en direction de leur école. Brut l’a suivie pendant une journée.
Le quotidien de Santana, conductrice de bus scolaire Il n’y a pas que les élèves qui ont fait leur rentrée. Santana est conductrice de bus scolaire. Elle emmène les enfants, matin et soir, en direction de leur école. Brut l’a suivie pendant une journée. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Il n’y a pas que les élèves qui ont fait leur rentrée. Santana est conductrice de bus scolaire. Elle emmène les enfants, matin et soir, en direction de leur école. Brut l’a suivie pendant une journée. 

Vous avez bien tous vos cartes ?” À chaque enfant qui monte, c’est le même rituel : vérifier qu’ils ont bien avec eux leur carte de transport. Santana, coiffeuse de profession, est aussi conductrice de bus scolaire. Du lundi au vendredi, elle transporte les élèves de chez eux jusqu'au collège. Un métier avec de sérieuses responsabilités. “Si je compare à mon métier de base qu’est la coiffure, si je me levais et que j’étais en retard, bon, ça décalait pour le premier rendez-vous. Mais là, si on est en retard, on met énormément de monde dans le pétrin (...). On transporte des vies, on ne transporte pas des marchandises”.

“On est obligé d’avoir un second travail à côté de celui de conducteur de bus”

“Par mois, si je suis en activité, on va être dans les 800 €”, détaille Santana. Son activité de coiffeuse à domicile peut atteindre, lui, les 600 €. “On est obligé d’avoir un second travail à côté de celui de conducteur de bus”, explique la jeune femme.

D’autant plus, ce secteur subit des difficultés de recrutement. Pour la conductrice, cela est en partie dû aux horaires particuliers. “Ça reste des horaires entrecoupés, donc on ne peut pas trop s’éloigner de chez nous. On fait la tournée, à 9h c’est fini et ensuite, il faut repartir en milieu d’après-midi.” Malgré tout, les élèves restent reconnaissants de son travail : “Des fois, j'ai le droit à mon petit cadeau. Quand l’été arrive, j’ai droit à un petit bouquet de pâquerettes qu’ils ont ramassé”.

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