Le béhourd : les chevaliers des temps modernes
Haumes, lances, épées : nous ne sommes pas au XIVe siècle, mais bien aux Andelys, près de Rouen. C’est là que se dérouler une compétition de Béhourd, un sport de combat adapté des tournois de chevaliers du Moyen-Âge.
Mais la sécurité prime : toutes les armes sont minutieusement contrôlées pour éviter les blessures. « Si c’est approuvé, on met un autocollant et le participant peut combattre avec », explique Pierre Gareau-Crucy, en tenue d’époque pour contrôler les équipements. Ce dernier ressemble à celui du chevalier médiéval, à quelques détails de protection près. Eric Guennec est parmi eux, il fait partie de l’équipe Carcassonne depuis cette année. Son armure vient de Russie : c’est une copie exacte de celle d’un véritable chevalier du XIVe siècle.
Après l’équipement, vient le moment de s’échauffer avant de passer sur le ring. Là encore, des contrôles sont effectués : « on vérifie si les combattants portent correctement leur jugulaire sous leur casque et s’ils ont une protection pour la nuque adaptée », explique Hoel Bescon, arbitre.
Le combat commence, en équipes à cinq contre cinq. L’objectif est de déstabiliser les membres de l’équipe adverse. Les coups sont violents, les armures malmenées. Si la rencontre se conclut par une victoire 5-0 de l’équipe Carcassonne, l’un des combattants ne parvient pas à se relever. Soulever un homme qui porte une armure de 30kg n’est pas chose aisée… « Les risques de blessures sont les mêmes que pour les compétitions de VTT », assure Eric Guennec.
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