L'Unicef insiste sur l'importance de l'allaitement précoce
Les analyses de l'Unicef montrent que les femmes ne reçoivent pas l’aide dont elles ont besoin pour commencer à allaiter immédiatement après la naissance, même quand un médecin, une infirmière ou une sage-femme aident à l’accouchement.
Depuis 15 ans, les progrès ont été lents dans ce domaine selon l'Unicef. En Afrique subsaharienne par exemple, les taux d’allaitement précoce sont restés stables (Ouest et Centre) ou ont augmenté seulement de dix points depuis l'an 2000 (Est, Sud) alors que la mortalité des enfants de moins de 5 ans est la plus élevée du monde.
"Si tous les bébés étaient alimentés avec rien d’autre que du lait maternel à partir de l’instant où ils naissent jusqu’à l’âge de 6 mois, plus de 800.000 vies seraient sauvées chaque année", explique France Bégin, Conseillère pour la nutrition à l'Unicef. "Les nouveau-nés représentent près de la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans. L'allaitement précoce est donc une question de vie ou de mort", poursuit-elle.
Mais dans beaucoup de pays du monde, l’habitude culturelle est de donner au bébé du lait maternisé, du lait de vache ou de l’eau sucrée pendant les 3 premiers jours. Pourtant selon France Béguin "le lait maternel est le premier vaccin d’un bébé, la première et la meilleure protection qu’il a contre les maladies".
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