Portugal : l’accompagnement médical pour améliorer la lutte contre la drogue
Lisbonne se réveille à peine, quelques volets ont encore mi-clos. La distribution quotidienne peut démarrer, dans ce quartier populaire de la capitale. Des toxicomanes viennent ici chaque matin, chercher leur dose de méthadone. Accros à l’héroïne, ils ont besoin de ce substitut pour combler le manque. Comme Paola Costa. Depuis 20 ans, cette employée de maison fait un arrêt ici avant d’aller au travail. "C’est comme un travail, c’est ma responsabilité", dit-elle.
Suivi médical précieux
Un traitement médical financé par l’État pour les toxicomanes. En pleine rue, un geste presque banal. Les patients y trouvent aussi un suivi médical, précieux pour Tiago, habitué depuis 16 ans. "Ce n’est pas seulement la méthadone, le substitut à l’héroïne. C’est aussi le rythme de vie, le soutien, l’amour, c’est vraiment important", déclare-t-il. Depuis 20 ans, la politique anti-drogue du Portugal détonne.
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