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Photo de jambe amputée sur un paquet de cigarettes : aucun cliché "n'a été réalisé lors des rendez-vous médicaux" selon l'hôpital à Metz

Un patient a affirmé avoir vu sa jambe sur un paquet de cigarette, l'hôpital se défend. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un habitant de Metz originaire d'Albanie et amputé en 1997 a retrouvé la photo de son moignon sur les paquets de cigarettes dans l'Union Européenne, il n'a pourtant pas donné son accord.  (ANTOINE BARÈGE / FRANCE-BLEU LORRAINE NORD)

L'hôpital Legouest se dit "non responsable" et regrette la possible diffusion de la jambe amputée d'un homme sur des paquets de cigarettes, rapporte vendredi 19 juillet France Bleu Lorraine Nord. Jeudi, un sexagénaire albanais vivant à Metz affirmait avoir découvert qu'une photo de sa jambe aurait été utilisée, sans son accord. Dans son communiqué l'hôpital Legouest explique qu'"il n'est pas possible de confirmer ou d'infirmer que la photo mentionnée ait été prise à l'hôpital" et déclare vouloir collaborer avec les avocats du patient.

Le patient reçu à quatre reprises 

L'hôpital confirme avoir reçu le patient en consultation à quatre reprises entre mai et juillet 2018. "Lors de ces différents rendez-vous médicaux, aucune photo de la jambe amputée n’a été réalisée", précise le document. "Il n’en existe pas de trace dans le dossier médical du patient. Les différents médecins qui ont reçu le patient affirment ne pas avoir pris de photos lors de ces consultations."

L'hôpital Legouest précise également ne pas collaborer avec les institutions européennes. C'est en effet Bruxelles qui définit et fournit les photos autorisées à l'impression sur les paquets de cigarettes. La Commission européenne affirme d'ailleurs de son côté qu'il n'existe que 42 photos au total, et ce sont les mêmes depuis 2014.

Cette affaire avait suscité de nombreuses réactions un peu partout en France. L'homme dit n'avoir jamais donné son consentement, d'autant plus que sa pathologie n'est pas liée au tabagisme. Contacté, l'avocat du patient explique n'avoir pas encore pris connaissance de ces nouveaux éléments.

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