Vapoter accroîtrait le risque de cancer et de maladies cardiaques
Ces travaux, effectués sur des souris et des cellules humaines en laboratoire, laissent penser que la vapeur de nicotine serait peut-être plus nocive qu'on ne le pensait.
Les études se suivent et ne sont pas toutes concordantes au sujet du vapotage. Selon les résultats préliminaires d'une étude publiée lundi 29 janvier, utiliser des cigarettes électroniques pourrait accroître le risque de certains cancers ainsi que de maladies cardiaques.
Ces travaux, effectués sur des souris et des cellules humaines en laboratoire, laissent penser que la vapeur de nicotine serait peut-être plus nocive qu'on ne le pensait. Ils ont été menés par des chercheurs de la faculté de médecine de l'université de New York, et publiés lundi dans les comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Dommages dans les poumons, la vessie et le cœur
Les rongeurs, exposés au vapotage pendant douze semaines, ont aspiré de la vapeur de nicotine équivalente en dose et durée à dix ans de vapotage pour les humains. A la fin de cette expérience, les scientifiques ont constaté des dommages dans l'ADN des cellules des poumons, de la vessie et du cœur de ces animaux. Ils ont également noté une réduction du niveau de protéines réparatrice des cellules dans ces organes comparativement aux souris qui avaient respiré de l'air filtré pendant la même période.
Des effets néfastes similaires ont été observés dans des cellules humaines de poumon et de vessie exposées en laboratoire à de la nicotine et à un dérivé cancérogène de cette substance (nitrosamine). Ces cellules ont subi notamment des taux plus élevés de mutations tumorales.
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